A l'heure du second déconfinement, les ressentis des exploitants de complexes cinématographiques et de bars-restaurants...

Déconfinement, deuxième phase, après 19 mai oblige.
Exit les longs et douloureux mois de fermeture qui ont impacté les amoureux du 7ème art et leurs exploitants. Un feu vert qu’attendait dans les Landes, comme tous les autres, le cinéma le Jean Renoir de Biscarrosse même si le protocole sanitaire implique de nombreuses restrictions. Paradoxalement, elles ne ternissent pas l’optimisme de Pierre Mandeau, directeur de cette structure.
Adaptabilité de mise pour ces professionnels qui préfèrent voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, car dans ce contexte l’important est d’avoir enfin une visibilité et éloigner toutes les raisons qui pourraient être toxiques à cette activité. Et dès que le rideau se lèvera, il ne faut pas croire que tout sera rose pour le 'diffuseur'. À Pierre d’avoir évoqué au micro de Charlotte Benatti ce manque à gagner conséquent et le retard pris sur la programmation tant les créations en stocks sont importantes. Des centaines de films n’ont pas encore de dates précises de sortie.
Prudence des distributeurs, de part le côté aléatoire de la situation sanitaire, ce qui explique le peu de longs métrages dont disposeront ces complexes… dans l’attente d’une situation qui devrait en toute logique revenir à la normale. Des choix seront alors à faire pour des entreprises comme le Jean Renoir. Certaines œuvres, les plus fragiles, passeront d’autre part à la trappe.
Peu de films américains cet été donc mais un cinéma de proximité qui s’exportera dès juillet avec de nombreuses séances en plein air, organisées à Biscarrosse comme dans les communes voisines
À vos bonnes toiles messieurs dames, essentiellement l’après-midi aux alentours de 15h et en fin de journée à 18h30. Réservations toujours possibles par le biais du site internet du Jean Renoir, des habitudes que vous aviez certainement prises avant le confinement.

Tout aussi attendues sont les réouvertures des terrasses de bar et des restaurants.
Si les Landais se réjouissent à l’idée de siroter de nouveau un verre ou déguster un plat en terrasse, les restaurateurs se languissent tout autant de leur clientèle. Du positif encore pour la responsable du bar/brasserie le Transat à Biscarrosse, Noémie Barbosa, plus connue sous le nom de Nono.
Si les jauges d’accueil réduites de 50% n’effraient pas notre commerçante, c’est parce que Noémie et son équipe possèdent une terrasse digne de ce nom, spacieuse et évolutive. Un emplacement qui limitera les pertes, pourvu que l’ambiance soit de nouveau festive et conviviale malgré ces contraintes.
Pas de mur des lamentations pour l’équipe du transat qui a puisé d’autres forces lors de ces 7 derniers mois. L’établissement aura su se refaire une beauté et donc se réinventer. Ne manque plus que les coudes, les vôtres, qui seront (avec modération) trinquer à cette renaissance.

11/09/25