Qu'importe le 'noir' pourvu qu'il recèle l'espoir de quelques couleurs …
Mais trop de couleurs ne tuerait-il pas le kaléidoscope de la vie ?! Pas de trou noir décelé dans l'ensemble des œuvres présentées jusqu'au 25 juin, Gare de l'Art de St Paul en Born, par l'artiste autochtone Morgane Daquin. Une première pour cette jeune sculptrice comme nous l'a rappelé Marie Marmet , l'organisatrice.
Alors, 'Ombres et Lumières' ou 'Lumières et ombres' ? Le trouble persiste tant Morgane Daquin entend (à travers un guépard ou une girafe) 'dire' sa perception du monde, du beau et du chaos surenchérit sa protectrice Marie qui lui accorde une place importante le reste de l'année, à l'étage de sa 'Gare'.
A l'artiste associée de la Gare de l'Art de nous avoir livré, après réflexion et échange, la part qu'elle croit 'poster' dans ses œuvres, son langage artistique qui peut parfois la mettre à nue sans que mots ne sortent de son être. Décryptage d'après attentats parisiens à notre micro.
Exutoire d'une 'noirceur', celle d'une jeune femme qui vit ce monde intensément et qui en modelant cette terre crache ce 'venin' peut-être trop fort pour qu'elle puisse le dire, simplement à ses congénères.
Une thérapie qui laisse parfois apparaître quelques 'éclats polychromes', remèdes futurs des égarements de l'homme... comme pour se rendre elle même plus humaine et sans peur.
Âgée seulement de 29 printemps, Morgane est parallèlement gérante d'un camping avec son conjoint à St Paul en Born, sur le Nord des Landes. Une artiste sincère qui dénonce inconsciemment ce que l'animal ne peut toujours manifester à l'encontre de l'homme, et plus exactement la façon dont il se comporte avec sa planète et ses congénères. Elle réfute aussi ses valeurs judéo-chrétiennes et pourtant ...
'Ombres et Lumières', c'est l'expo de Morgane Daquin, à découvrir chaque jour jusqu'à samedi, Gare de l'Art de St Paul entre 17h30 et 19h30.