Comme son nom l’indique, Aurélie Cabrel est la fille de Francis Cabrel. Un nom légendaire dans la chanson française que la jeune fille née en 1986 porte avec fierté. En 2011 elle sort un premier album intitulé Oserais-je, et elle ose, effectivement, faire oublier qu’elle est la fille de Francis avec une musique bien à elle, loin de celle du père.
A 25 ans, Aurélie Cabrel – qui aurait pu passer à côté de son destin, à rester cachée dans les coulisses des artistes à regarder les autres s’épanouir derrière le micro – sort enfin un premier opus Oserais-je ?, chanson utopiste s’il en est, qui donne son titre à l’album. Tenter le grand saut, oui, mais pas sans la bénédiction du père. Celui-ci l’encourage après lecture des textes qu’elle lui soumet, et la fait participer aux Rencontres d’Astaffort. C’est là qu’Aurélie fait la rencontre d’Esthen, auteur-compositeur, plus connu dans sa Belgique natale qu’en France. Il ne la quittera plus, faisant partie de ceux qui la poussent à envisager une carrière dans la chanson mais au premier plan : le nom et le visage sur la pochette des disques autant qu’en haut des affiches de concert. Ces deux là travaillent main dans la main.
Fait à la campagne, l’album d’Aurélie Cabrel Oserais–je ?, en bacs à partir du 17 octobre prochain, ne sera ni bucolique ni acoustique. Non pas un produit régional de la région d’Agen, mais plutôt du rock hexagonal en 220 volts quand elle dit que, pour elle, le meilleur moyen de s’exprimer et de trouver l’apaisement est d’écrire, on la croit volontiers. Cette fille-là n’a sûrement trouvé qu’une page blanche parfois pour se confier et cela s’entend aujourd’hui dans ses chansons où rien n’indique que leur auteur est une débutante. Et pourtant…
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