Vous l’appeliez Bowie, David de son vrai prénom, et c’était pour plusieurs générations la 'Pop star' référence des années 70-80 et même 90.
L’extra-terrestre s’en est allé ce début de semaine, victime d’un cancer à l’âge de 69 ans et la grande famille de la musique est en deuil...ses fans effondrés. Une annonce qui a chagriné la musicienne du Bassin d’Arcachon Jacqueline Thibault, elle qui l’a côtoyé en région parisienne, en 1976, au château d’enregistrement d’Herouville en banlieue parisienne.
Car Jacqueline qui tenait de 1974 à 1985 ce studio professionnel avec son ex-mari, gérant, a côtoyé la star la pire année de sa vie dit-elle, en 1976, alors qu’il enregistrait avec Iggy Pop un album commun, puis ‘Low’, opus terminé par la suite en Allemagne. Poursuivi par les journalistes, David Bowie s’était réfugié en catimini dans ce château d’Herouville datant du 18ème siècle.Une mise au vert pour David Jones, de son vrai nom.
Parano à cette époque, David Bowie l’était...
Devoir de réserve obsolète désormais pour Jacqueline Thibault qui conformément aux papiers signés à l’époque avec la star, peut s’exprimer aujourd’hui librement. David: peut-être un enfant précoce et d’une intelligence rare, hyperactif et perdu, cherchant sa propre identité.
David Bowie, génie de son temps mais personnage trouble, qui aura vécu plusieurs semaines aux côtés de Jacqueline, dans ces studios qui accueillaient les plus grands comme les Bee-Gees, Higelin ou encore Lavilliers. Des moments inoubliables pour l’artiste du Sud-Bassin, sur un plan purement humain...
Et parallèlement Jacqueline Thibault, alias à l’époque Laurence Vanay, poursuit sa carrière d’artistes.
Vient d’être édité d’ailleurs un vinyl intitulé ‘La petite fenêtre’, souvenir de ce Château d’Hérouville qui a vu Georges Sand ou Chopin y séjourner.
Photo d'archives de JacquelineThibault signée Claude Gassian