J’ouvre le livre, première page, premier acte sous les nuages.
'La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste' écrivait Victor Hugo, moi, je le crois. J’écris parce que
c’est doux, comme une comptine des limbes, ça apaise les nuits d'insomnie. Souvent, je roule la bille
de mon stylo sur une nappe de bistrot, un post-it, un vieux cahier de brouillon oublié sur le coin d’un
bureau. Je poétise, je me questionne et je réponds. Parfois, je mens, je vous jure que c’est vrai… Je
suis le bon, la brute ou le truand, ou bien de ces filles-là qui se veulent douces et fortes à la fois mais
qui ne sont qu'elles. Alors bien sûr, j’ai vu des ailleurs, à 14 ans je prêtais ma voix à un film pour
Disney, puis j'ai fait glisser mes rêves sur le plateau de Graines de Star, passé la porte d'un label
indépendant pour un premier single.
J’avais 17 ans quand la Star Academy 4 m’a embarquée dans son sillage, c'est de nos âges. Viennent
ensuite, un deuxième puis un troisième single, ainsi qu’une tournée avec la troupe se terminant à
Bercy. Ça marche, ça marque, mais alourdit ceux qui veulent voyager en musique sans qu'on les juge
trop fort, ce n’est pas grave, je trace sur mon fil de funambule, il faut de tout pour faire un monde après
tout.
En 2008, je me suis sentie comme la poupée cabriole sur la scène du Sentier des Halles à Paris. Un de
ces lieux où les gens venaient s'asseoir pour écouter le travail d'une artiste vivant ses premières
scènes en solo, mais qui avait envie d’y être, simplement.
Alors, comment j'en suis arrivée là n'a pas d'importance, ma vie est juste ma vie, comme mon homme
est juste mon homme.
Je suis Mélancosmiaque, une jeune femme oscillant entre ici et ailleurs. Hier est passé et demain est
juste trop loin. Alors, à tout de suite.
Lucie
Qui ne connaît pas HAIR ? Créé dans une société complètement dépassée par les
mouvements contestataires, le mythe de HAIR est né des réactions excessives qu’il a suscitées par
ses contenus antimilitaristes, ses propos contre l’intolérance religieuse et l’apologie qu’il faisait de
la nudité et de la sexualité. Les censures et les ordonnances de fermeture pour trouble de l’ordre
public en ont nourri la légende.
En cette période de révolution sociale et culturelle, Le Théâtre, terrain fertile pour
l’expérimentation n’a pas échappé à la vague de 68. Les Hippies, avec leurs idéaux et leur
style de vie, offraient l’occasion parfaite et l’énergie juste, pour expérimenter une forme théâtrale
innovante et révolutionnaire qu’est 'le happening'.
Occasion unique pour réunir publics et artistes dans un même lieu autour d’un événement
et nouer une nouvelle forme de dialogue, HAIR, c’est une histoire sans histoire, sans dramaturgie
apparente, où les messages sont portés par des chansons qui ont traversé les âges et marqué les
générations.
Condamnation de la violence, des intégrismes, du racisme et bien sûr de la guerre ; apologie
de l’amour, de la drogue, de l’écologie et évidemment de la paix ; les messages délivrés par HAIR
sont toujours d’actualité. HAIR, en tant que symbole de la rébellion d’une jeunesse incertaine face
à son avenir, reste volontairement provocant.
Et si en pleine guerre du Vietnam, scander 'faites l’amour pas la guerre' prenait tout
son sens, quelle en est aujourd’hui la portée, aux vues du service militaire obligatoire abrogé
et de conflits armés très éloignés ? Notre génération fait face aujourd’hui à d’autres 'types'
d’affrontements. Le terrorisme ou l’extermination de populations entières par le virus du Sida en
sont de nouvelles formes.
Biscarrosse va-t-elle devenir un Pôle circassien ? Peut-être une suite logique de 'Rue des Etoiles'.
40, oui 40 ans d’amitié et d’échanges (40 comme notre département) entre Pombalins et Biscarrossais.
Journée Internationale du Syndrome de Williams et Beuren : témoignages d'Olivia et Aurélie Verstraet