C’est une belle ouverture sur le monde et une action des plus louables...
Loin des images vues derrière un écran plat ou sur votre PC, gardons celles des sourires des résidents du CADA qui, ce mardi, était inauguré à Biscarrosse. Traduisez par CADA, Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile, un lieu de vie qui depuis octobre (un an après Dax) permet d’offrir un hébergement à toute personne orientée par l’Office Français d’Immigration et d’Intégration, le temps de l’étude de leur dossier de demande de statut de réfugié. Directrice de cet établissement, d’une capacité d’accueil de 70 places, Soumia El Yousfi est aussi la directrice du CADA de Dax.
Même procédé à Dax où la directrice avait inauguré le CADA bien après son ouverture...c’est le groupe SOS Solidarités, très investi dans l’accueil des personnes migrantes qui accueille, fort de ses 24 structures pour les demandeurs d’asile.
Rencontre sur place avec des familles, des couples ou des réfugiés isolés hébergés sur l’ensemble ici du territoire des Grands Lacs, et tout se passe au mieux, sans inquiétudes. A Soumia, après quelques mois, de nous avoir parlé de résultats positifs quant à l’intégration de ces résidents issus de 15 nationalités.Résultats tout aussi encourageant, en seulement 9 mois sur Biscarrosse.
La réussite d’un encadrement qui, dans le respect de ses missions, fait preuve d’un professionnalisme à toutes épreuves.
Témoignage dans le journal régional d'Hervé Delrieu d’employeurs, celui du directeur de la PEP 40 à Latécoère. Rodolphe Hostettler ne peut que se satisfaire d’avoir fait confiance à Niane Aladji.
Des couleurs et sourires pour nous rappeler que nous sommes tous des citoyens du monde. Venue de Somalie et à peine âgée de 13 ans, Fatumo est en famille, entre parents et quatre frères et sœurs. Déjà 8 mois qu’elle a posé son pied en France avec petite maîtrise de la langue de Molière.
Pas facile pour Ousmane, 23 ans du Tchad, au départ, d’avoir accepté les règles du CADA, épris de liberté simplement avant qu’il comprenne l’utilité de ce lieu le concernant. Aujourd’hui ‘Pair Aidant’, il se sent parfaitement intégré même si son regard laisse paraître le souvenir de ses blessures passées, notamment sur le chemin qui l’a conduit jusqu’ici. Ousman tend la main aux autres, et même deux fois plutôt qu’une.
Leçon de vie avec ce CADA qui nous interpelle à tous. A suivre ultérieurement les témoignages de Mamadou (en provenance de Guinée), d’Evelyne Tassin (Présidente de la Clé des Mots) et d’Amélie (bénévole qui anime un atelier couture).
'On a testé pour vous' : les échasses avec le groupe folklorique Biscarrossais 'Les Hérons des Lacs'
Coté Beach Volley, Biscarrosse entend peut-être reprendre sa place de 'place forte' de la discipline