Le froid sévit sur l’hexagone. L’hiver est arrivé brutalement sur la capitale comme ailleurs bravant l’automne et le supplantant sans vergogne.
Les journées n’ont de cesse que de raccourcir jusqu’à la fin du mois et font le bonheur des nuits qui enveloppent nos contrées de leur rigoureux manteau d’hiver.
Les populations s’éclipsent rapidement le soir pour rejoindre leur doux logis. Enfin, pas toutes les populations, car il y a 3000 âmes à Paris qui n’ont pas cette chance si tant est que le fait d’avoir un toit peut être assimilé à de la chance.
Je ne comprendrai jamais pourquoi notre planète ne peut offrir un toit à chacun de ses habitants. De quel droit certains s’arrogent de vastes bouts de terre et d’autres n’ont pas le moindre lopin où s’allonger, où s’abriter ?
Je ne comprendrai jamais comment un monde aussi évolué que le nôtre dédaigne une partie de ses congénères et les laisse dans le plus grand dénuement affronter la mort tous les soirs, toutes les nuits.
Mais ce qui m’horripile le plus, ce qui me rend mal à l’aise à en vomir c’est d’apprendre qu’il existe en ville des dispositifs anti-sdf sous forme de plans inclinés empêchant de pouvoir s’asseoir ou s’allonger, des douches froides, des spray répulsifs. Quel dégout ! Quelle laideur !
J’ai regardé il y a peu l’émission RV en terre inconnue en Ethiopie. Très belle émission au passage. J’y ai découvert d’autres habitants de la terre d’une contrée sauvage, d’un monde ancien bien différent du nôtre, des gens pauvres, démunis de tous ce que notre société a créé de confortable mais souvent superflu, des gens qui dorment aussi dehors à même le sol, mais des gens qui s’entraident et se respectent, des gens qui ont manifesté de l’empathie et des émotions positives et agréables vis-à-vis de leurs visiteurs nantis.
J’ai aussitôt pensé à nos sdf et j’ai eu honte de notre civilisation.
Oh bien sûr je n’envie pas cette vie ! Comme la plupart des gens autour de moi je vis avec le modernisme, je profite du progrès et des avancées technologiques.
Mais ces jours-ci la réalité m’a rattrapé et je suis de ceux qui trouvent dans cette émission un vrai vecteur d’éducation afin que chacun se préoccupe un peu plus des autres.
Mais c’est seulement mon avis !
Ghislain Berthelemy
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